Je m’intéresse beaucoup au marché des transferts et aux aspects financiers du football. En suivant de près la situation des joueurs internationaux évoluant en Ligue 1, mon attention s’est portée sur Mostafa Mohamed. Cet attaquant égyptien a rejoint le FC Nantes en 2022 en provenance de Galatasaray et suscite aujourd’hui de nombreuses interrogations concernant son avenir et sa rémunération. Plongeons ensemble dans les détails de son contrat, sa position dans la hiérarchie salariale des Canaris et les perspectives qui s’offrent à lui sur le marché des transferts.
Le salaire de Mostafa Mohamed et sa position dans la hiérarchie du FC Nantes
L’international égyptien perçoit une rémunération annuelle brute de 1,77 million d’euros, ce qui correspond à un salaire mensuel oscillant entre 100 000 et 120 000 euros selon les sources. Cette somme place Mostafa Mohamed parmi les joueurs les mieux rémunérés du club nantais.
Au sein de la hiérarchie salariale des Canaris, l’attaquant égyptien occupe actuellement la troisième place, à égalité avec d’autres éléments importants de l’effectif. Voici comment se structure le top 5 des salaires au FC Nantes :
| Position | Joueur | Salaire mensuel brut |
|---|---|---|
| 1 | Moussa Sissoko | 310 000€ |
| 2 | Alban Lafont | 150 000€ |
| 3 | Mostafa Mohamed | 120 000€ |
| 3 (ex aequo) | Moses Simon | 120 000€ |
| 3 (ex aequo) | Douglas Augusto | 120 000€ |
D’autres éléments majeurs du vestiaire nantais comme Nicolas Pallois, Florent Mollet ou Pedro Chirivella touchent environ 100 000 euros mensuels, tout comme Jean-Charles Castelletto et Tino Kadewere. Pour référence, le salaire moyen au sein du club s’établit à 80 000 euros bruts par mois.
Une politique salariale révélatrice
- Valorisation des cadres historiques du club
- Investissement significatif sur quelques joueurs à fort potentiel
- Équilibre entre joueurs expérimentés et jeunes prometteurs
- Stratégie d’attraction de talents internationaux via des rémunérations compétitives
Cette répartition salariale révèle la stratégie du FC Nantes : concentrer les ressources sur quelques éléments clés tout en maintenant une certaine cohérence d’ensemble. Je note que certaines recrues récentes perçoivent des émoluments inférieurs à la moyenne du groupe, illustrant une gestion prudente des finances du club.
Parcours contractuel et valorisation marchande
L’aventure nantaise de Mostafa Mohamed a débuté en 2022 sous la forme d’un prêt payant à 250 000 euros en provenance de Galatasaray. Ses performances convaincantes ont incité les dirigeants canaris à lever l’option d’achat fixée à 5,75 millions d’euros, lui offrant un contrat courant jusqu’en juin 2027.
Un investissement rentable
Avant de poser ses valises à la Beaujoire, l’attaquant égyptien avait failli rejoindre l’AS Saint-Étienne, mais les négociations n’avaient pas abouti. Une opportunité manquée pour les Stéphanois qui s’est transformée en belle affaire pour les Nantais.
- Valorisation actuelle selon Transfermarkt : environ 7 millions d’euros
- Estimation de l’Observatoire du football CIES : jusqu’à 15 millions d’euros
- Prix attendu par le FC Nantes en cas de transfert : 10 millions d’euros
Cette progression de sa valeur marchande témoigne de son potentiel et de l’intérêt qu’il suscite sur le marché des transferts. Je considère qu’avec Alban Lafont, il représente l’un des actifs les plus bankables du club. Sa cote élevée s’explique par plusieurs facteurs :
| Critères de valorisation | Atouts de Mostafa Mohamed |
|---|---|
| Âge et potentiel | Joueur encore en progression |
| Statut international | 38 sélections, 13 buts avec l’Égypte |
| Qualités techniques | Puissance, jeu aérien, finition |
| Contrat | Engagé jusqu’en 2027 |
Perspectives de transfert et situation actuelle au club
Malgré son contrat longue durée, l’attaquant égyptien exprime des velléités de départ depuis plus d’une année. Selon mes informations, il aurait pris la décision ferme de quitter le FC Nantes lors du prochain mercato hivernal, avec l’accord tacite des dirigeants qui lui auraient accordé un bon de sortie.
Un bilan sportif contrasté
Son passage à Nantes présente un bilan de 20 buts en 83 matchs toutes compétitions confondues. Des statistiques honorables mais qui ne reflètent pas pleinement le potentiel entrevu lors de ses meilleures prestations sous le maillot jaune et vert.
- Relations complexes avec l’entraîneur Antoine Kombouaré
- Utilisation parfois inconstante dans le schéma tactique
- Performance en dents de scie au cours des dernières saisons
Ces éléments expliquent pourquoi il ne semble plus entrer pleinement dans les plans du technicien nantais, malgré ses qualités indéniables. Le projet sportif du club et les ambitions du joueur paraissent aujourd’hui diverger.
Les destinations potentielles
Plusieurs clubs européens et internationaux suivent de près la situation de l’attaquant égyptien :
- Leicester City (Premier League) : destination privilégiée avec un intérêt marqué
- Clubs saoudiens : propositions financières attractives mais projet sportif moins ambitieux
- OM et LOSC : intérêt passé qui pourrait se réactiver
La piste menant au RC Lens, un temps évoquée, semble aujourd’hui abandonnée. Je pense que sa puissance physique, son jeu aérien et ses qualités de finisseur en font un profil recherché, particulièrement en Premier League où son style pourrait parfaitement s’adapter.
Son statut d’international égyptien (38 sélections, 13 buts) renforce encore sa cote sur le marché des transferts et pourrait lui permettre de franchir un nouveau cap dans sa carrière, loin du stade de la Beaujoire où son aventure semble toucher à sa fin.
