Vous cherchez à jouer à un jeu original avec un ballon ? Voici le kinball !
Qu’est-ce que le kinball ?
La principale spécificité du kinball est que ce jeu se joue avec un ballon gigantesque de 1.22 mètres de diamètre. Durant une partie, trois équipes de quatre participants s’affrontent. Actuellement, il y a un peu plus de 500 licenciés dans le pays. Différentes règles permettant d’optimiser les valeurs d’esprits d’équipe et de coopération entourent ce sport. Autre attrait du kinball : il s’agit de l’un des seuls sports collectifs mixtes. Afin que les équipes puissent se reconnaître, des dossards de différentes couleurs sont utilisés.
Quelles sont les origines du kinball ?
Ce sport est né dans les années 80 grâce à Mario Demers, professeur d’EPS. Son but était simple : optimiser la pratique du sport à l’école grâce à un jeu pouvant séduire les plus petits. C’est en 1987, grâce à l’apport de l’entreprise Omnikin (fabricant de jeux et d’articles sportifs) que le projet signé Mario Demers s’est finalisé. C’est à cette date qu’il est devenu, de façon officielle, un sport. Cinq ans plus tard, en 1992, la Fédération Québécoise de Kin-Ball a été créée, permettant de promouvoir l’activité dans le monde entier.
Comment se joue le kinball ?
La finalité du jeu est simple : prendre le ballon avec une partie du corps avant que ce dernier ne heurte le sol. L’équipe engageant doit faire le choix d’un adversaire dont la mission sera d’assurer la réception de la balle. Lors de l’engagement, cette équipe est directement nommée via le terme Omnikin et de sa couleur. La troisième équipe prend alors un simple rôle de spectateur.
Une fois le ballon réceptionné en défense, les joueurs disposent de seulement cinq petites secondes afin d’effectuer l’engagement, une fois que la totalité des membres de l’équipe ont eu un contact avec la balle. Afin de marquer des points, il est nécessaire de faire une mise en jeu dont le but est de mettre l’équipe nominée en difficulté afin qu’elle n’assure pas la réception de la balle. Quand la balle rentre en contact avec le sol, les autres équipes gagnent un point.
Quelles sont les particularités du kinball ?
Une partie de kinball est faite de sept périodes de sept minutes. L’équipe devant une fois les sept minutes écoulées gagne la période concernée. La première équipe gagnant trois périodes s’impose. S’il y a égalité, une période de prolongation a lieu. La première équipe atteignant cinq points gagne alors la prolongation.
Le kinball se joue avec un ballon d’un diamètre de 1,22 mètre (ce qui correspond 4 pieds). Ce dernier est fait d’une enveloppe synthétique ainsi que d’une vessie en caoutchouc. Quand son gonflage est finalisé, son poids est situé entre 800 grammes et 1 kilo.
Chaque équipe doit posséder des dossards colorés pour chaque jour. Il existe trois couleurs officielles. Il s’agit du gris, du noir et du bleu. Dans le passé, le rose était aussi utilisé. L’arbitre est doté d’un sifflet ainsi que d’un chronomètre. Il possède également un compteur permettant le pointage des points. Cet outil permet de noter de façon simultanée le score des trois équipes.
Valeurs de ce sport
La pratique du kinball offre la possibilité de développer votre sens de la coopération. En effet, le fait que la totalité des joueurs d’une équipe soient dans l’obligation de toucher le ballon durant la frappe demande une excellente entente et une réelle intelligence de jeu. Autre valeur incarnée à travers ce sport : le respect des autres. Ainsi, ne pas respecter les joueurs, les arbitres ou encore les juges est inconcevable au kinball. Le fair-play est un véritable pilier du jeu, qui fait partie intégrante des règles. Enfin, ce sport est aussi axé sur l’accessibilité technique. En effet, il permet de se servir de méthodes sportives poussées offrant la possibilité que le kin-ball puisse être joué par tout le monde (peu importe le passé sportif ainsi que les possibilités physiques de l’individu).
Histoire et dates importantes
C’est en 1985 que le premier cours pour les enfants avec ce ballon se déroule. Face au grand succès rencontré par ce programme, le dénommé Mario Demers a inventé cette pratique sportive unique en son genre de par la dimension du ballon utilisé. Après des années de réflexions, le projet s’optimise et permet la naissance du kinball. C’est seulement en 1987 que les règles liées à ce sport ont été déterminées.
Dans le monde, ce sont plus de 3,8 millions d’adeptes du kinball qui ont été recensés par la fédération internationale de ce sport. Ces derniers sont surtout présents dans les pays suivants : Canada, USA, Japon, Belgique, Suisse, Espagne, Allemagne et France. Dans ce dernier pays, le kinball débarque en 2001 avec l’aide d’un étudiant angevin ainsi que d’un éducateur sportif costarmoricain. En 2015, il y a près de 400 licenciés présents dans les clubs des villes suivantes : Nantes, Paris, Villeneuve d’Ascq, Rennes, Grenoble ou encore Le Mans.
Les règles du jeu ont été pensées et conçues de façon à promouvoir le respect envers les arbitres, le fair-play, l’esprit d’équipe, la coordination ainsi que l’implication continuelle de la totalité des participants. Dernier point : le kinball a sa propre coupe du monde.
FAQ (Foire Aux Questions)
Voici les réponses aux trois questions les plus posées sur ce sport avec ballon.
Qui a inventé ?
L’inventeur du jeu se nomme Mario Demers. Ce dernier a pensé et conçu ce sport coopératif, exercé par des millions d’individus à l’international. Cet enseignement en activité physique a par la suite contribué a popularisé ce sport, inventé dans les années 1980.
Comment ça se joue ?
La finalité du jeu est simple : les joueurs doivent s’emparer du ballon avec une partie de leur corps, avant que ce dernier ne percute le sol. L’équipe engageante doit faire le choix de l’adversaire dont la mission sera de garantir la réception de la balle. La nomination de l’équipe se fait à l’engagement, via le mot « Omnikin » et puis de la couleur.
Quelles sont les spécificités du ballon ?
La balle au kinball est extrêmement imposante par rapport aux autres sports où un ballon est utilisé. Il est également très léger.